3 bonnes raisons de persévérer face à l’échec

Winston Chruchill a dit : “Le succès est la capacité d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.“

C’est inhabituel, vous ne trouvez pas ? Donner comme définition au succès “aller d’échec en échec”.
Et pourtant… l’échec est un compagnon de route que nous connaissons tous. Il s’invite dans tous les domaines de notre vie, à un moment ou un autre. Et quand cela arrive, quand l’échec – tout petit ou terriblement grand – vient poser ses valises là où on ne l’avait pas invité, qu’est-ce que ça dit de nous ? Sommes nous des raté.e.s, des incapables ? Pas du tout, et la preuve : on aurait pas idée de dire à un bébé qui apprend à marcher que c’est un bon à rien parce qu’il est tombé 47 fois en une journée. Sommes-nous à la mauvaise place ? Si c’est le cas, heureusement que l’échec est venu nous ouvrir les yeux. Si ce n’est pas le cas, monsieur l’échec nous présente à son acolyte de toujours : madame persévérance.

C’est le “sans perdre son enthousiasme” qui créer réellement le succès. Sinon, un échec ne resterait rien de plus qu’un échec. Sans persévérance, rien n’avance (tiens, ça rime en plus). Alors voilà trois bonnes raisons de persévérer avec enthousiasme face à l’échec, quand on a plutôt envie
de tout abandonner :

1. La persévérance nous rend créatifs

Et on ne parle pas ici de tout plaquer pour devenir le prochain Van Gogh. Mais, par exemple, lorsque vous traverserez une passe difficile avec une personne que vous aimez, ne pas fuir et revenir pourrait soulever des solutions que vous n’aviez pas envisagé avant. C’est ça, la créativité : voir les choses sous un autre angle, travailler avec ce qu’on a entre les mains jusqu’à trouver une solution. Nous croyons souvent, à tort, qu’une personne créative trouve des solutions de génie simplement par illumination. Alors que, la grande majorité du temps, elle trouve une solution parce qu’elle n’a pas arrêté de tourner et retourner son problème sous tous les angles.

2. La persévérance nous rend plus fort.e.s

Plus je me montre obstiné et persévérant face à ce qui est bon pour moi, plus je deviens fort mentalement. Parce que la persévérance est une décision difficile, elle nous fortifie. Quand la motivation s’éteint, quand les circonstances ne sont pas alignées, quand on est fatigué.e.s, quand personne ne se montre encourageant envers nous, quand nous sommes les seuls à voir l’enjeu de notre bataille intérieure… la persévérance dépasse tout cela. Et comme nous l’expliquons dans notre article sur l’effet cumulé, ces efforts finissent toujours par payer.

 

3. La persévérance nous fait devenir celui/celle que nous sommes réellement

Face à un échec cuisant, deux possibilités : soit je me paralyse et choisi de ne plus avancer (mieux vaut rester immobile que de risquer un autre échec), soit je fini par me relever et avancer. Attention : avancer ne veut pas dire recommencer les mêmes schémas destructeurs. Si l’échec dépend de nous, alors nous pouvons en tirer des leçons pour mieux faire face.
Mais lorsque nous choisissons la deuxième option, lorsque nous avançons, nous devenons celui/celle que nous sommes réellement. En faisant face, nous en apprenons plus sur nous-mêmes, nos points forts et nos points faibles. Alors, nous nous mettons en chemin vers de meilleures décisions.

Peu importe le domaine dans lequel vous avez échoué : l’échec est normal, il fait partie de la vie ! Ne vous découragez pas, mais persévérez, trouvez de nouvelles solutions, devenez qui vous êtes. Vous pouvez le faire.